Une course très physique
Après un départ dans la brise ce dimanche 3 juin devant le Musée Océanographique de Monaco, les neuf Imoca vont rapidement rencontré des conditions météo difficiles, avec alternance d’orages, de grains et un vent très inégal. En effet, les jours se suivent et ne se ressemblent pas sur cette première course du Championnat du monde. La Monaco Globe Series se court en double, sans escale et sans assistance. Cette boucle de près de 1000 milles en Méditerranée est avant tout qualificative pour le Vendée Globe; la pression est donc bien réelle.
Un classement changeant
Un jeu de chaises musicales les attend. Le classement évolue rapidement, et la course nécessite une attention de tous les instants. « L’axe du parcours va traverser deux systèmes météo » précise la direction de course. Les modifications de bouées se succèdent et la météo impose un rythme effréné aux skippers qui sont obligés de changer sans cesse les voiles pour adapter le bateau aux allures les plus compétitives.
La combativité est payante
Après une dernière nuit intense, Groupe Sétin réussit à remonter le classement en seulement quelques heures jusqu’à la cinquième place, malgré la fatigue accumulée, et ce devant deux foilers. Le petit temps, la combativité et l’expérience du large des deux marins, aura permis cette remontée spectaculaire qui les positionne finalement à la 6 ème place de cette première épreuve du championnat Imoca. Une belle réussite et un beau présage pour l’avenir.
« Cette dernière nuit a été décisive. Une course en Méditerranée telle que la Monaco globe series met le mental à l’épreuve et la technique au premier plan. Une expérience qui compte car je serai mieux armé pour tirer le meilleur parti du bateau, indique Manu Cousin, à fond dans le projet. Nous formons Alan Roura et moi, un duo complémentaire. J’espère que nous aurons l’occasion de naviguer ensemble à nouveau. »