Alors qu’il poursuit sa remontée difficile vers les Sables d’Olonne, Manuel Cousin rencontre des conditions dantesques sur cette fin de Vendée Globe.
« Le mer est toujours aussi grosse. Elle est croisée avec une forte houle, c’est vraiment casse-bateau. je suis sous GV 2 ris et Mule (petit genneker) et j’avance entre 16 et 18 noeuds. Je rencontre grain sur grain, un ciel tout noir, et j’avais près de 40 noeuds cet après-midi. Il n’y a plus de sargasses pas contre. J’essaie d’aller le plus vite possible en ménageant le bateau. j’ai un trou du souris pour passer le cap Finistère avec 35/40 noeuds de vent.«
Une arrivée prévue en fin de semaine
Manuel cousin confiait hier en vidéo qu’il avait hâte d’arriver.
« Je marche sur des oeufs avec notre système de quille fragilisé. Il faut que ça tienne ! C’est pas simple mais on va y arriver. A l’instant il y avait des dauphins en train de sauter derrière le bateau mais le temps que je prenne la vidéo, ils sont partis. Il me reste 4 ou 5 jours de navigation. Et il y a encore 2,3 ou 4 dépressions à passer. J’ai hâte de vous retrouver ! «