Après les mers du Sud, Manuel Cousin a eu l’occasion d’une petite pause, mais rapidement, il s’est fait prendre dans les petits airs qui l’ont amené jusqu’aux Malouines, la première terre qu’il observait depuis l’Espagne !
Terre en vue
« Je suis en train de passer enfin les Malouines. Et je dis enfin parce que je galère depuis 24 à 48 heures devant les Falkland ! J’ai du vent sur les fichiers et pas d’air sur l’eau… C’est assez pénible : j’ai eu un mini pot au noir avec un ciel très chargé. Ce n’est reparti que depuis une petite heure avec une dizaine de nœuds de vent. Et je devrais avoir pas mal de brise ce soir. J’ai hâte de redémarrer parce que la remontée de l’Atlantique, c’est toujours très long… Et puis j’ai deux compères qui sont déjà du côté du cap Horn. Et il faut que je dorme un peu aussi parce que le petit temps, c’est très fatigant finalement, même après les mers du Sud. »
« Il me faut du vent plus stable car au niveau température, c’est nettement moins froid et surtout moins humide. C’est devenu « vivable » : on est tout de même en plein été austral ! Mais par ici, il peut faire très gris… façon anglais. Il faut dire que les Falkland sont britanniques : ce sont les premières terres (assez basses) que je vois depuis le cap Finisterre espagnol ! »
Bien armé côté nourriture
« J’en reverrai peut-être le long du Brésil et après, et côté nourriture, je suis bien armé : j’avais prévu pour plus de cent jours de mer ! Et je ne crois pas que j’ai pris de la graisse même si je mange pas mal de calories… Mais j’ai surtout bien envie de retrouver mon port d’attache, aux Sables d’Olonne où je vis désormais à l’année. J’ai hâte de remonter le chenal… »